LUCIA IN ORANGE

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LUCIA DI LAMMERMOOR
Théâtre Antique, Orange
29 July & 1 August 2006

Lucia
Edgardo
Enrico
Raimondo
Arturo
Alisa
Normanno

Conductor

Director
Lighting
Sets
Costumes
Choreography

Patrizia Ciofi
Rolando Villazon
Roberto Frontali
Roberto Scandiuzzi
Florian Laconi
Marie-Nicole Lemieux
Christian Jean

Marco Guidarini

Paul-Emile Fourny
Jacques Châtelet
Poppi Ranchetti
Veronique Bellone
Servane Delanoë

ORCHESTRE PHILHARMONIQUE DE NICE
CHOERS DES OPERAS DE REGION



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Videos on YouTube:
(1) Regnava nel silenzio... Quando rapito in estasi
(2) Verranno a te sull'aure
(3) Chi mi frena in tal momento
(4) Alfin son tua... Spargi d'amaro pianto

REVIEWS

"Patrizia Ciofi est sans conteste « la » Lucia de ce début de XXIe siècle : soprano leggero, elle exprime avec une force rare et un rare talent de comédienne, avec - un raffinement vocal unique, toute la passion déchirée, la fragilité de l’héroïne romantique : face-à-face hallucinant dans la scène de la folie entre la diva et la flûtiste, se répondant mutuellement." L'Humanité"

"Le couple que formait pour la première fois à la scène Rolando Villazon et Patrizia Ciofi a, à juste titre, embrasé Orange. La soprano, familière du rôle de Lucia, dont elle a repris le flambeau à La Scala, des mains de Mariella Devia, a envoûté par la qualité de sa ligne de chant, un fil de cristal tendu dans l'air, aussi émouvant au premier acte où elle montre une diction impeccable que dans le célèbre air de la folie où elle affiche une maîtrise des vocalises. Une démence rendue encore plus émouvante et convaincante par cette soprano qui est aussi une magnifique actrice, donnant une vérité poignante à ce personnage pris dans les filets de haine et de la vengeance." Le Figaro

"Patrizia Ciofi, pour ses débuts aux Chorégies, campe une Lucia d'une force et d'une vérité confondantes. Voix fluide et charnelle, timbre de lumière, conduite vocale d'une maîtrise exceptionnelle, la soprano colorature italienne s'impose dès sa première réplique, son incarnation allant crescendo jusqu'à une scène de la folie d'anthologie." La Croix

"Son portrait tout en délicatesse et en émotion de l’héroïne imaginée par Walter Scott, écartelée entre passion et résignation, a non seulement répondu aux critères esthétiques du bel canto romantique (sfumature délicates, ornementation choisie, legato serein, rubato impeccable…), mais également fait preuve de personnalité, grâce à une approche où cohabitent très intelligemment tradition et modernité, références au passé et sensibilité contemporaine." Concertclassic.com

"Saluée par une standing ovation après la scène de la folie, Patrizia Ciofi s'est affirmée comme LA Lucia de sa génération. Depuis ses débuts au festival de Martina Franca en 1994, dans la Sonnambula, nous avons suivi avec un intéret croissant la progression vers les sommets de la soprano italienne. A Orange, elle est apparue à son zénith: précision technique, intuition stylistique, investissement dramatique, demi-teintes raffinées, messe di voci tirées au cordeau... on ne sait qu'admirer le plus. Le timbre a gagné en épaisseur et en rayonnement au fil des ans, et l'émotion transparait derrière le moindre accent, le moindre trait de virtuosité."
Opéra Sept 2006

"Pas un mot de mise en scène, d'orchestre, de choeur, de partenaire, fût-il Rolando Villazon...Pas un mot de préambule avant ce seul cri: Viva La Ciofi! Quel étourdissement en effet! Quel vertige! Quel triomphe comme Orange, comme une scène d'opéra en a peu connu! Car il ne s'agit plus ici de détailler la beauté d'un aigu, la tenue d'une ligne de chant, la mystérieuse faculté à atteindre les derniers gradins de l'immense cratère orangeois. Il s'agit de dire que Patrizia Ciofi, en chantant l'autre soir Lucia di Lammermoor aux Chorégies d'Orange, s'est installée d'un coup au plus haut firmament des sopranos. Quand sa menue silhouette blanche trouée de sang se fut affaissée sur le dernier contre-midu célèbre, du terrible air de la folie, le theatre se leva. La chef posa sa baguette et attendit. Longtemps, longtemps avant que le dernier bravo ne retombe. Avant que ne s'apaisent les vibrations tissées d'elle à nous, 8000 personnes suspendues à un souffle, à une note filée, fil de crystal qui jamais ne se rompt. Ah, on ne parlerait que d'elle... La Ciofi jetait ses brassées d'étoiles... c'etait le soir de Patrizia Ciofi. La Ciofi jusqu'à la folie!"
Midi Libre

"Patrizia Ciofi is as good a Lucia as any today. Vocally she has everything the part requiers - beauty and variety of timbre, certainty of intonation, a perfectly controlled legato - and, almost as important, she has exactly the right apperance and stage presence to make of poor Lucia the infinitely touching and moving heroine Walter Scott and Donizetti clearly wanted. So easily projected is her soprano that the size of the auditorium held no terrors for her, and at the end of the Mad Scene the 6,000-plus spectators rose to her in ecstatic approbation."
Opera Nov 2006

"Ciofi offered one of the most convincing dramatic presentations of the role in recent memory, and the evening won her a rare standing ovation. Even the flute cadenza was a thought-out dramatic dialogue between Lucia's inner demons and her tragic reality. This was her finest moment vocally, with expertly plotted coloratura and the intense musicality that characterizes the Italian soprano's work. Her veiled, soft-grained tone occasionally lacked clarity and point in the middle and lower register, but her diaphanous upper register more than compensated for this failing." Opera News Nov 2006

1 Comments:

Anonymous Anonymous said...

Mon premier opéra: quel coup de maitre!
La chaleur de ce début du mois d'aout dissipée par l'arrivée des premiers souffles du mistral, le scintillement de la voute celleste dans le théatre antique à ciel ouvert, et , tout à coup, LUCIA, plus authentique qu'aucun néophite ne l'aurait pu croire, acclamée par un public d'aficionados subjugué.
IMPERISSABLE SOUVENIR

19 September, 2006  

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