Don Pasquale (Donizetti) DVD
Patrizia Ciofi (Norina), Simone Alaimo (Don Pasquale), Norman Shankle (Ernesto), Marzio Giossi (Dr. Malatesta); Evelino Pido (conductor), Chorus of the Grand Theatre de Geneve & Orchestre de la Suisse Romande.
Recorded "live" in May 2007; released in Mar 2008.
REVIEWS:
"Daniel Slater's production ... is so fresh and delightful, the DVD version stands up to repeated viewings. There is no dreary mugging or commedia dell'arte shtick in this inventive and witty take on the story of an aging gentleman who, seeing happy couples everywhere, hopes for his own last chance at love. [...] Francis O'Connor's precise and elegant sets and 1940s costumes would steal the show were it not for the high-level acting from an exemplary ensemble cast. Simone Alaimo heads the cast, with clear and elegant singing and a dimpled cheerfulness that deflates totally after Norina slaps him. [...] Tenor Norman Shankle's singing sounds effortless and sweet, and his Ernesto is not too serious to don a gaucho outfit and hire guitar players to serenade Norina. Both Shankle and Patrizia Ciofi, the Norina, have rounded, mellow voices that don't obliterate ensembles; the close harmony of their nocturnal duet, "Tornami a dir che m'ami," is beautifully blended. Ciofi is such a natural in the bel canto repertory, it's easy to overlook her technical skill and vocal allure. Here she takes her place among equally skilled colleagues in an adorably enjoyable performance." Opera News
"Vocally, the evening was dominated by Patrizia Ciofi and Simone Alaimo, its Norina and Pasquale. Alaimo, who took a fall during the dress rehearsal, was announced as having residual back pain on May 22, but his bass voice sounded in splendidly ripe form; he relished the text and captured just the right degree of pathos as the old philanderer saw his dreams of marriage crashing around him. Ciofi, with her veiled, tearful soprano, was not obvious casting for a role generally assigned to sparkling soubrettes, but she made a strong case for seeing the role as a virtuoso dramatic tour de force. She moved swiftly from mock tragedy and pointed scheming to "wifely" nagging and rejoiced in the exultant lyricism of her music with Ernesto while managing the coloratura corners of the score with the utmost dexterity." Opera News stage review
"'Triomphale Patricia Ciofi.' Vocalement comme scéniquement, la soprano italienne envahit la scène. Comédienne virevoltante, triomphale, elle s’empare de son rôle avec une drôlerie à en faire oublier qu’elle chante admirablement bien. Aux dépens d’une voix relativement peu puissante, elle oppose une agilité vocale et une clarté de diction remarquables. Son jeu, ses mimiques, ses postures excessives racontent ses états d’âme presque mieux encore que les mots. Sans jamais oublier l’expression belcantiste, elle est aussi charmante et amoureuse de son Ernesto que détestable et capricieuse vis-à-vis du pauvre Don Pasquale." ResMusica stage review
"Quand deux chanteurs de la trempe de Patrizia Ciofi et Simone Alaimo se retrouvent sur un plateau, la rencontre ne peut provoquer que des étincelles, voire, selon les cas, une gifle d’anthologie! Et c’est exactement ce qui se produit sur la scène du Grand Théâtre de Genève, à l’occasion d’une nouvelle production de Don Pasquale, où ce duo de choc porte littéralement la représentation. Chez Patrizia Ciofi, on admire l’agilité et la souplesse de la voix ainsi que l’aisance dans les vocalises, même si la soprano italienne a besoin de quelque temps pour «se chauffer». Après avoir ébloui les scènes lyriques du monde entier avec sa Lucia, elle prouve désormais qu’elle a suffisamment d’abattage pour se lancer dans des rôles comiques. Simone Alaimo ne lui cède en rien, avec son chant raffiné, tout en nuances, et une diction remarquable." ConcertoNet stage review
"Qu'on aime ou pas, le jeu de Patricia Ciofi, son incarnation mérite largement d'être vue et écoutée. [...] Dans les décors stylés puis design (mondrianesques) de Francis O'Connor, la Norina de Patricia Ciofi apporte ainsi la ciselure de son articulation belcantiste, teintée de son expérience des grandes héroïnes tragiques donizettiennes, de Lucia à Amina, qu'elle a incarnées sur scène. L'interprète a-t-elle pour autant l'esprit du rôle? La question mérite d'être posée, tant il y manque ce piquant et cette insolence moqueuse qui fondent le personnage féminin. C'est peut-être aussi un problème de voix (souvent serrée, limitée, sans vraie respiration...)." Classique News
"L’opéra de Donizetti est un régal pour les yeux et les oreilles. [...] Quant à la distribution, elle est dominée par un couple phare: Patrizia Ciofi en Norina de haut vol et Simone Alaimo en Don Pasquale de grande classe. Toute cette équipe, entraînée dans un joyeux tourbillon de la scène à la fosse, dégage un vif plaisir musical et théâtral. [...] Patrizia Ciofi est la femme du rôle. Même si son grain de voix est plus cerise que citron et son jeu plus intelligent que capricieux, la maturité qu’elle ajoute à Norina ne lui en donne que plus de force. Aigus de feu et vocalises assassines lancées comme des armes par cette maîtresse chanteuse." La Tribune de Genève stage review - 24 May 2007
"Patrica Ciofi triomphe de sa voix agile, claire et onctueuse (magnifiques vocalises) et forme un tandem hors pair avec Simone Alaimo, impeccable d'aisance et de nuance en Don Pasquale." Le Temps stage review - 24 May 2007
"Quant à Norina. Ah… Ciofi faisait ses débuts à Genève dans un rôle qui n’est pas, non plus, le plus franchement périlleux du répertoire, tous maîtres confondus. Il n’y a pas de tour de force à réaliser une bonne Norina ; au moins vocalement. De ce point de vue-là, pas de déception. Le timbre est ce qu’il est ; avec ses tensions, ses âpretés ; cette espèce de strain dans l’aigu qui fait, aussi, que l’on se demande confusément si ce n’est pas le dernier que la dame pourra fournir. Mais, miracle, elle y arrive à chaque fois. Il y en a qui aime – comme moi – et d’autres qui détestent. Donc vocalement, c’est un accessit. Et scéniquement, Ciofi ne se défend pas plus mal ; dans les limites qui lui sont fixées. Sa petite femme est sanguine, rouée juste ce qu’il faut ; pimpante, piquante. Et quels yeux ! Qui réactivent des souvenirs moites de mélos façon Bette Davis ! Bref, des lignes et de la ligne – vocalement, s’entend." Forum Opera
0 Comments:
Post a Comment
<< Home